Les prostituées suisses bientôt entôlées pour le confort des riverains ?

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La police municipale de Zurich serait, selon les mots de son chef Daniel Leupi, inondée de centaines d’appels provenant des riverains du prospère « quartier rouge » de la ville. Ceux-ci, qui se disent mortellement écoeurés, se plaignent des « prostituées », selon la police.

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Seraient-elles les seules à créer de l’agitation ? Leurs proxénètes seraient-ils tous de paisibles « chefs d’entreprise » qui n’élèvent jamais la voix ? Les « clients » prostitueurs feraient-ils le tour du quartier en trottinette, sobres et respectueux du voisinage ? Il est plus vraisemblable de penser que la police choisit de viser les prostituées par facilité : il suffit de les mettre chacune dans sa boîte, et le tour est joué!

On connait la violence qui est le quotidien des personnes prostituées. Et si les voisins du « quartier rouge » de Zurich téléphonaient continuellement à la police parce que, sait-on jamais, ils voulaient dénoncer, non le seul tapage nocturne, mais les viols, les agressions dont ils sont témoins ? La boîte magique les préservera, dorénavant, de ces spectacles traumatisants, puisque les personnes prostituées seront enfermées à l’abri des regards, avec leur agresseur.

Comme le dit le porte-parole de la police zurichoise : on ne va pas se débarrasser de la prostitution, alors apprenons à la contrôler. Une vieille scie que l’on entend répéter depuis le 19ème siècle. On attend celui qui aura un jour le front de l’énoncer de manière plus explicite : la prostitution nous arrange bien, on n’a pas l’intention de s’en débarrasser, planquons les victimes sous le tapis.

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